Ambassade de France en Afrique du Sud
Revue de Presse
11 mars 2004
Sommaire : POLITIQUE INTERIEURE | POLITIQUE ETRANGERE
Les médias sud-africains se sont mis à jouer les détectives dans l'affaire du Boeing 727-L100 bloqué à Harare avec 64 supposés mercenaires, renvoyant bien loin en pages intérieures l'affaire Aristide et même souvent les nouvelles de la campagne électorale
Les anciens du 32e bataillon à nouveau au devant de la scène
Jusque là tributaires des agences internationales de presse, les journaux sud-africains se sont mis à la recherche des anciens soldats ou policiers du régime d'apartheid qui avaient déjà fait l'actualité des dernières semaines dans des affaires en Côte d'Ivoire et en Irak. C'est ainsi qu'on a appris que " les hommes arrêtés au Zimbabwe sont pour la plupart des anciens du 32e Bataillon (ThisDay, Pretoria News, Star). Ce fameux bataillon du régime d'apartheid qui effectua les plus difficiles missions en Afrique du Sud-Ouest (l'ex-SWA, aujourd'hui Namibie) et en Angola de 1975 à 1989, a été dissous en 1993 quand ni l'ANC, ni l'IFP n'acceptèrent qu'il n'intervienne pour circonscrire les luttes fratricides au Kwazulu-Natal. Il faut noter que la politique raciale de Pretoria ne fut jamais d'application dans ce bataillon qui comprenait des membres de quasiment toutes les tribus angolaises et namibiennes ainsi que quelques volontaires anglais, portugais, américains et "rhodésiens" de l'époque. La plupart des ex-membres de ce bataillon d'élite sont restes très unis et se soutiennent mutuellement, notamment au travers de la "South African Special Forces League", dont le siège est à Valhalla, Pretoria.
Uma noticia sobre os voluntarios portugueses, do 32 Bat. da SADF[/li