11 de setembro 2001/Sistema de defesa anti missil US

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Hammerhead

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11 de setembro 2001/Sistema de defesa anti missil US
« em: Maio 12, 2011, 04:15:12 pm »
Ponho aqui um inquerito que foi feito para demonstrar a verdade sobre o 11 de setembro 2001, e o projecto anti missil US, o inquerito esta em Francês e algumas fontes em Inglés!
O importante é compreender o que se trama com os USA/Canada!
Antes de tudo aqui esta uma peticao contra os radares ABM que os USA querem installar um pouco em todos os lados!


http://petice.nenasili.cz/index.php?lang=fr

« Je ne suis pas d´accord avec l´installation d´une base militaire américaine sur le territoire de la République Tchèque, dans le cadre du projet NMD (National Missile Defense - bouclier spatial antimissiles) des Etats Unis. La réalisation de ce projet augmente la tension internationale, provoque une nouvelle course à l´armement et représente le premier pas vers la militarisation de l´espace. Puisque 70% de la population tchèque est contraire à ce projet, je crois qu´il est juste que la population tchèque ait le droit de décider sur une question aussi importante à travers un référendum national. »


Déclaration
Le projet NMD – bouclier spatial anti-missiles - des Etats-Unis est un projet très complexe qui prévoit la production de nouvelles armes et l´installation de nouvelles bases militaires américaines dans plusieurs régions de la planète. En particulier en Europe, le premier pas est l´installation d´un radar en République Tchèque et d’une base de missiles intercepteurs en Pologne.

Ce plan a divisé l´Europe, qui actuellement n´est pas capable de donner une réponse unie, cohérente et non-violente à la politique agréssive des Etats-Unis. Les réactions de la Russie et de la Chine génèrent une atmosphère de « guerre froide ». Les tensions internationales augmentent, une folle course aux armements (conventionnels et nucléaires) a recommencé et surtout on jette ainsi les bases pour la militarisation et le contrôle de l´espace.

70% de la population tchèque est contraire à l´installation d´une base militaire des Etats Unis sur son propre territoire. Malgré cela, les gouvernements tchèque et américain continuent leurs négociations qui actuellement se finalisent.

Le peuple tchèque déclare que, quelque soit le contrat que le gouvernement tchèque concluera avec le gouvernement américain pour l´installation de bases militaires américaines sur le territoire de la République Tchèque, il n´aura aucune valeur légale. Le peuple tchèque ne se sentira lié en aucune manière à aucun engagement. Le respect formel d´une loi et l'obtention d'une majorité relative au Parlement ne suffisent pas pour parler de vraie démocratie. Quand un gouvernement prend une décision qui va clairement contre la volonté de la majorité des citoyens, il ne respecte pas la démocratie dans son esprit le plus profond.

Le gouvernement américain doit comprendre clairement qu'il n´est pas en train de dialoguer avec le peuple tchèque, mais avec une minorité qui ne représente pas la volonté de la majorité des citoyens. Ainsi donc aucun accord n´aura de valeur légale. Les amis américains doivent aussi comprendre clairement, que leur politique est en train de créer un sentiment diffus d'« anti-américanisme » qui n´était jamais présent avant dans la culture tchèque. Leur politique agréssive se retounera contre eux-mêmes. Nous savons qu'une action non-violente de boycottage des produits américains a déjà commencé. Ce phénomène pourrait se diffuser énormément au-delà des frontières tchèques.
La majorité des tchèques ne veut pas de bases militaires étrangères sur leur territoire. La majorité des tchèques veut decider de ce sujet à travers un referendum, instrument fondamental de toute démocratie.

Jan Tamáš
Mouvement non-violent contre les bases militaires en République Tchèque

Dana Feminová
Europe for Peace (Europe pour la paix)


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Bouclier Spatial - système NMD - US


http://www.dailymotion.com/video/x57ivk ... _newsComme dit le vieil adage :


Traité ABM
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Cet article est une ébauche concernant l’histoire.
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Le traité ABM (ABM pour anti-missiles balistiques) fut signé à Moscou le 26 mai 1972 dans le cadre des négociations sur la limitation des armes stratégiques et complété par le protocole du 3 juillet 1974 entre l'URSS et les États-Unis, puis confirmé par la Russie et les États de l’ex-URSS pour une durée illimitée. Après l'annonce du retrait officiel des États-Unis (rendu public le 13 décembre 2001), les États-Unis ne font plus parties du traité ABM depuis le 13 juin 2002

Il est implicitement respecté par les trois autres puissances atomiques déclarées, la Royaume-Uni, la France et la Chine.

Fondements du traité [modifier]

En 1972, la signature des traités de SALT I introduisait le principe d'établir un lien entre la limitation des armements stratégiques défensifs et la limitation des armements stratégiques offensifs. Il devait donc contribuer à renforcer la stabilité mondiale et limiter la course aux missiles intercontinentaux. Ce traité introduisait trois objectifs fondamentaux pour parvenir à ses fins :

* Le déploiement d'un système de défense antimissile sur l'ensemble des territoires américain et russe est interdit. Ce système n’est autorisé que sur un seul site, soit la capitale du pays soit autour d'un site de lancement de missile ICBM :

L’Union soviétique décida d’établir un système ABM autour de sa capitale Moscou. Opérationnel depuis 1968, il comprend 4 bases de lancement et 100 missiles.

Les États-Unis décidèrent de protéger une zone de lancement de missiles intercontinentaux, basée à Grand Forks dans l'État du Dakota du Nord. Après des années de travaux, le système doté de missile Sprint fut déclaré opérationnel en octobre 1975, le lendemain sa fermeture fut décidée par un décret spécial du Congrès des États-Unis d'Amérique et fut effective en février 1976.

* Il est interdit de mettre au point ou de déployer de tels systèmes ABM en mer, dans l'air, dans l'espace extra atmosphérique ou sur des plates-formes terrestres mobiles.
* Seule est autorisée, la mise au point de nouveaux systèmes antimissiles de défense pour les zones autorisées par le traité. Ces systèmes doivent êtres fixes et terrestres.
* Ils s’engagent à ne pas transférer à d’autres États ou de déployer hors de leur territoire des systèmes ABM ou leurs composantes.

La mise en place d'une commission consultative permanente (CCP) permit de régler bon nombre de questions litigieuses pendant toute la durée de ce traité.Traité ABM


Le 11 septembre 2001 :

un alibi pour sortir du traité ABM.

En 2000, les futurs conseillers de l'administration Bush II, réunis au sein du groupe de réflexion « Project for the New American Century », rendent un rapport intitulé « Reconstruire les Défenses de l’Amérique » (1).
Ce projet décrit la stratégie des forces armées américaines nécessaires pour la « Pax Americana » (2). Leur ambition est de créer une armée spatiale et de poursuivre le développement du bouclier anti-missile afin d'établir l'hégémonie des Etats-Unis.

Albert Wohlstetter (1913-1997) était professeur à l'université de Chicago et conseiller de la Rand Corporation. Il fut l'inspirateur du néo-conservatisme (4). En 1958 il préconise The Delicate Balance of Terror (5) l'utilisation d'armes nucléaires tactiques en liaison avec d'autres armes de précisions téléguidées suffisamment précises pour éviter les dommages collatéraux sur les populations civiles. (6)
Ce faisant, il était un adversaire du traité de désarmement nucléaire signé entre l'Union soviétique et le gouvernement américain lequel restreignaient selon lui la créativité technologique des États-Unis tout en maintenant un équilibre artificiel avec l'URSS.
Le traité ABM (7), conclu en 1972 entre Nixon et Brejnev, force les américains à stopper officiellement la militarisation de l'espace. Le 8 mars 1983, en pleine « guerre froide » Reagan qualifia l'Union soviétique d'« Empire du mal » (25). Sa politique en matière de défense s'articulait autour de la doctrine « Paix dans la force ». Ainsi naquit « Star War » qui désigne le programme américain de défense antimissiles nommé « Initiative de défense stratégique » (IDS) (8) . Son lancement intervient le 23 mars 1983 . Il s'agit d'un projet de réseau de satellites pour détecter et détruire des missiles balistiques lancés contre les États-Unis.

Dix sept ans plus tard, en 2000, les néoconservateurs du PNAC (1) réclament la maîtrise de l'espace et constatent que leur programme, nécessitant une forte augmentation du budget de défense du Pentagone, ne pourra se réaliser qu'à l'occasion d'un événement d'une exceptionnelle gravité, tel qu'un nouveau Pearl Harbor. Donald Rumsfeld alors qu’il était administrateur de la Rand Corporation et juste avant qu’il ne devienne secrétaire à la Défense, a théorisé l’arme spatiale (9) . Son ambition était de créer un nouveau type d’armée et le fameux bouclier anti-missiles. Rumsfeld s’est demandé si le seul événement capable de galvaniser les énergies de la Nation et de forcer le gouvernement à agir serait une attaque destructrice contre le pays : un "Pearl Harbor spatial". (10)

Delmart Vreland, agent des services secrets de la Navy (11), détaillera ce programme lors d'un entretien avec Mike Ruppert.
Vreeland envoya en août 2001 une lettre aux autorités canadiennes dans laquelle il donne les détails concernant les attaques du 11 septembre.

Mike Ruppert : « Pourquoi étiez-vous à Moscou et en Russie fin 2000 ? »
Vreeland: « J'avais été envoyé là-bas par le gouvernement des États-Unis et par l'ONI [Office of Naval Intelligence]. J'ai reçu mes ordres entre le 4 et le 7 septembre 2000. C'était pour travailler à l'ambassade canadienne sur des diagrammes et des projets concernant un système d'armes défensives [weapons defense system]. Le nom de ce système de défense est SSST [Stealth Satellite System Terminator - Système de satellite furtif Terminator]. (12) . « La seule partie dont j'ai parlé publiquement est un élément relatif à des satellites réellement en orbite actuellement, qui ne sont pas à ce jour la propriété du gouvernement des Etats-Unis. Sur conseil de mon avocat je ne peux pas parler des autres composants. »

Vreeland donne une description du système ABM américain et précise que les satellites utilisés sont de type civil. Il rapporte ces informations pour donner du crédit à ses révélations sur le 11 Septembre. Ce qu'il a voulu nous dire c'est : « Vérifiez ce que je dis sur l'ABM et que personne n'a dit avant moi, et vous verrez que je dis la vérité sur l'affaire du 11 Septembre.

Les attentats du 11 Septembre ont été le bon de sortie du traité ABM de 1972.

En juin 2001, eut lieu un exercice de simulation militaire appelé Amalgam Virgo (13). le visage de ben Laden apparaissait déjà sur le document d'état-major (14) Cet exercice impliquait l'hypothétique scénario d'une frappe d'un missile de croisière et ressemblait en tous points à l'attaque du Pentagone. Il sera cité lors de la commission d'enquête des attentats en 2004 mais aucune investigation ne sera menée (15) Autre coîncidence, le jour des attentats du 11 septembre se déroulait aussi un exercice de simulation de guerre nucléaire appelé "Global Guardian"(16). La marine faisait partie de cette opération et avait la capacité d’envoyer un missile sur le Pentagone grâce au système AEGIS (17). Venant de subir une agression terroriste inédite sur son propre sol et se considérant en guerre , les États-Unis réclament l'aval de la légitime défense. (18)

L'annonce du retrait du traité ABM est rendue publique dès le 13 décembre 2001. Le mardi 12 juin 2002, à Madrid, George W. Bush affirme qu’il est désormais "un vestige du passé". Le lendemain, les Etats-Unis sont officiellement désengagés de ce traité.
Ce retrait unilatéral fait sauter le verrou qui empêchait le développement du bouclier spatial. Non seulement ce programme retrouve une actualité, mais désormais c’est l’US Navy qui est en position centrale dans ce qui succède au programme IDS : la " National Missile Defense "(19) mise en œuvre par la "Missile Defense Agency" (MDA).

Cette attaque venue du ciel est vraiment une aubaine pour les va-t-en guerre néoconservateurs. En faisant voter au Congrès américain le plus gros budget de défense militaire (20), la guerre au terrorisme peut commencer en Afghanistan, fief des Talibans de Ben Laden et d'Al Qaida. La traque de ben Laden fut inefficace pendant 7 ans et étrangement, il n'est toujours pas inculpé par le FBI pour le crime des attentats du 11 septembre. (21)

Conclusion.

Au mois de mai 2008, le PNAC arrête la diffusion de son site internet. La doctrine des néoconservateurs est reprise par l' "American Commitee for a Strong Europe" (22). Celui ci prévoit de reconstruire les forces armées européennes par l'intermédiaire de l'Otan et par l'adoption de la politique de défense commune du mini traité de Nicolas Sarkozy. Le projet de bouclier anti missile qui était une arme défensive devient maintenant offensif et nous rappelle les terribles heures de la crise des missiles de Cuba. (23)

Comme le dit Noam Chomsky : (24)
« En isolant le pays (USA) des représailles, la défense anti-missiles garantira la capacité et la disponibilité des Etats-Unis à modeler l’environnement dans d’autres régions du monde. [...] La défense anti-missiles ne sert pas à protéger l’Amérique. C’est un outil visant à la domination mondiale. [...] L’installation d’un système de défense anti-missiles en Europe orientale est pratiquement une déclaration de guerre. »


1.http://www.reopen911.info/11-septembre/ ... reopen911/
2 http://fr.wikipedia.org/wiki/Pax_Americana
3 http://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Wohlstetter
4 http://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A9o-conservatisme
5 http://www.rand.org/publications/classi ... P1472.html
6 http://www.rand.org/publications/classi ... P1472.html
7 http://fr.wikipedia.org/wiki/Trait%C3%A9_ABM
8 http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Guerre_ ... (politique)
9 http://fas.org/irp/congress/1998_cr/s98 ... msfeld.htm
10 http://www.voltairenet.org/article7624. ... %20spatial
11 http://www.fromthewilderness.com/free/w ... d_gnn.html
12 http://www.tldm.org/News4/satellite.htm
13 http://en.wikipedia.org/wiki/Amalgam_Virgo
14 http://www.ratical.org/ratville/CAH/lin ... mVirgo.pdf
15 http://www.dailymotion.com/Ashoka_lc/vi ... go-01_news
16 http://fr.wikipedia.org/wiki/Global_Guardian
17 http://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8 ... mbat_Aegis
18 http://www.aidh.org/attacks/d01.htm
19 http://fr.wikipedia.org/wiki/National_missile_defense
20 http://www.voltairenet.org/article12253.html
21 http://www.voltairenet.org/article140501.html
22 http://libe-usa.blogs.com/CSE.html
23 http://fr.wikipedia.org/wiki/Crise_des_missiles_de_Cuba
24 http://contreinfo.info/article.php3?id_article=105025
25 http://www.pbs.org/wgbh/amex/presidents ... .html#v146
SOURCE


Delmart Vreeland,
l’homme qui en savait trop sur les attentats du 11 Septembre

http://img112.imageshack.us/img112/5898/imagejg6.jpg

Delmart Vreeland, lieutenant de la marine américaine, rendu à la vie civile, a espionné pour le compte de l’ONI [Service de Renseignement Naval] et affirme que les États-Unis et plusieurs autres gouvernements ont eu une connaissance anticipée des événements programmés pour le 11 septembre 2001. Dès août 2001, il a envoyé une lettre aux autorités du Canada dans laquelle il a donné des indications concernant les attentats.
La fameuse note de Vreeland


http://www.fromthewilderness.com/free/w ... eeland.jpg
Comment cet homme a t-il pu décrire en détail les événements du 11 Septembre depuis sa cellule canadienne, plus d’un mois avant qu’ils ne surviennent ? Déchiffrons cette note.

1. Les cibles des attentats du 11 Septembre

Annotations :

Navy Pier
Sears Tower ? Chicago
World Trade Center
White House
Pentagon ?
World Bank Malasia
water supplies
Scotia Building Toronto
Parliment Bldg Ottawa
Royal Bank Toronto or Montreal

Les cibles évoquées se trouvent au Canada et aux Etats Unis. Pourquoi ces deux pays ?

Les accords du NORAD, coopération Nord américaine d’observation radar pour assurer la défense aérienne, devaient être renouvelés en mai 2001. Les Canadiens savaient que les USA développaient un système de bouclier anti-missile en violation des accords du traité ABM de 1972 conclu entre les USA et l’ex Union soviétique.

Le 11 Septembre a constitué un prétexte pour faire sauter le verrou de ce traité en justifiant une agression majeure sur le sol américain. Cette clause de l’article 14 du traité ABM de 1972 a permis à l’Amérique de remilitariser l’espace et de débloquer des budgets faramineux pour le Pentagone. En l’an 2000, le manifeste du Projet pour un Nouveau Siècle Américain appelé « Reconstruire les forces armées de l’Amérique » avertissait la nation d’un danger équivalent à un « Pearl Harbour Spatial ». La prophétie s’est réalisée le 11 Septembre 2001, coïncidant avec son cortège de simulations de jeux de guerre ressemblant en tous points aux vrais attentats qui se sont produits.

En 2004, la Commission d’enquête Kean-Hamilton a déclaré que les attentats de New York et de Washington étaient le résultat d’un échec du NORAD. Ce prétendu échec a fourni aux Etats-Unis la justification pour développer un système de défense plus efficace, le bouclier anti-missile, alors que le reste de la planète est toujours soumis au traité de 1972. L’hégémonie américaine pouvait commencer par la domination de l’espace.

2. Le NORAD est une composante du bouclier anti-missile.

Les États-Unis sont le principal allié et partenaire de défense du Canada. Les relations de longue date entre ces deux pays, concernant la défense et la sécurité, sont solides et fructueuses. La relation actuelle repose sur plus de 80 accords de défense ayant valeur de traité, plus de 250 protocoles d’entente entre les deux ministères de la Défense, et quelque 145 tribunes bilatérales où l’on traite des questions de défense. La plus importante organisation militaire binationale est le Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD).

Créé en 1958, le NORAD a subi plusieurs changements en raison de l’évolution de la menace pesant sur l’Amérique du Nord. Le renouvellement du 8e accord du NORAD de mars 1996 a redéfini la mission de l’organisation relativement à l’alerte et aux contrôles aérospatiaux. Le dernier renouvellement de l’accord du NORAD, pour une période de cinq ans, remonte à mai 2001. Lors du renouvellement de l’accord du NORAD de mai 2006, une mission d’alerte maritime a été ajoutée aux missions de commandement déjà existantes. En outre, en décembre 2002, le Canada et les États-Unis ont convenu de créer un groupe de planification binational, installé au NORAD, afin d’améliorer la coopération bilatérale et la planification des aspects maritimes et terrestres/civils du soutien à la sécurité du territoire. Cet accord a été signé pour une durée de deux ans, après quoi les deux gouvernements doivent décider s’ils le renouvellent, le modifient ou y mettent un terme.

Sans l’appui du Canada, les Etats Unis ne pouvaient développer une nouvelle surveillance de l’espace aérien nord-américain. L’impliquer en tant que cible du terrorisme avalisait les plans de guerre des néo-conservateurs américains du PNAC.

3. Le rôle de la Russie

Annotations:

KGB – Oleg (kalougine)
C/R - Coo agreement 96 - 97
Bilateral arms/techno - exchange U.S.

La mission du lieutenant Vreeland était d’espionner les plans du futur satellite tueur russe Terminator. La Russie et la Chine sont les deux seuls pays qui puissent rivaliser avec le bouclier anti-missile américain. Le Canada étant géographiquement proche de la Russie, il doit être la première base d’encerclement du bouclier anti-missile. Les Canadiens, via le centre de contre espionnage du CSIS, devaient se procurer les plans des satellites russes. L’agent canadien Marc Bastien était à Moscou pour y retrouver Vreeland et utiliser la filière des oligarques russes opposés au gouvernement de Poutine.

L’annotation " KGB – Oleg (kalougine)" faisait référence à l’un de ces opposant. Dix mois plus tard, en juin 2002, l’ancien général-major du KGB Oleg Kalouguine, ancien Directeur de la Direction "K" de la Pé-Gué-Ou (contre-espionnage extérieur), réfugié politique résidant aux USA, a été condamné par contumace à 15 ans de prison pour la divulgation de secrets d’Etat. L’instruction, le procès et la condamnation se sont passés dans un secret total. On lui a reproché la publication aux États-Unis du livre « The First Directorate » qui aurait servi au FBI pour faire condamner l’espion soviétique Trofimoff.

Vreeland s’est rendu aux autorités canadiennes en décembre 2000 afin de livrer ses informations secrètes tout en sachant que sa vie était en danger. Par ailleurs, il devait prévenir son pays de l’imminence des attentats du 11 Septembre.

4. la pré-connaissance des attentats

Annotation :

Agreed War let one happen stop the rest!!!

En janvier 2001, la France a averti les Etats Unis de l’imminence d’un attentat sur le sol américain. Le rapport émanait de la DGSE. Outre la DGSE, bon nombre de services secrets ont averti le gouvernement Bush. Le président américain a reçu en mains propres un rapport de la CIA confirmant la menace d’attentats. Pourquoi n’a-t-il pas tenu compte de ces avertissements?

La note de Vreeland a été rédigée un mois avant les attentats du 11 Septembre. Examinons dans celle-ci la phrase suivante : « Agreed War let one happen stop the rest!!! » dont la traduction est : « Guerre arrangée laissez-en passer un stoppez le reste !!! ». Elle suggère qu’une seule des cibles devait être atteinte tandis que les autres attentats devaient être déjoués.

Remémorez-vous la scène du président Bush le matin du 11 Septembre. Il devait visiter une école dans la ville de Sarasota. Il a déclaré avoir vu le premier avion foncer dans la tour avant de rentrer dans la salle de classe. Cela ne l’a pas empêché de lire l’histoire de Biquette. Mais quand son attaché vint le prévenir qu’un deuxième avion venait de percuter l’autre tour du World Trade Center, son visage se figea et ses yeux se perdirent dans l’infini. Il venait de se passer quelque chose. L’Amérique était attaquée. Le président Bush ne pouvait avoir vu le premier avion s’encastrer dans la tour 1 du World Trade Center, puisque le seul document filmé est celui des frères Naudet qui ne fut diffusé que le lendemain 12 septembre 2001. Quel était l’écran de télévision qu’il regardait dans l’école de Sarasota?

 
SOURCE :http://video.google.com/googleplayer.swf?docid=4841608667647433773

Etait-ce un moniteur de contrôle ? Nous avons là la preuve que le président Bush a menti au peuple américain sur la pré-connaissance des attentats. Manifestement, il semble qu’il ait été un acteur de cette funeste journée. Mais qui avait les moyens de le surprendre avec ce deuxième avion ? Permettez-nous d’émettre cette hypothèse vraisemblable : ceux qui ont planifié les attentats et qui détiennent le pouvoir à Washington et à Wall-Street.

Nous pouvons également suspecter l’état major de l’armée américaine d’un coup d’Etat, aidé par le Pentagone et le commandement du NORAD qui, en ignorant le suivi radar des avions détournés, a participé à l’attentat le plus meurtrier jamais commis au monde.

5. Le Bouclier anti-missile (ABM) : système de satellite furtif Terminator

Annotation :

(Satellite 1 and 2) US

Delmart Vreeland a parlé de ce plan lors d’un entretien avec Mike Ruppert.

M.Ruppert : « Pourquoi étiez-vous à Moscou fin 2000 ? »

D.Vreeland : « J’avais été envoyé là-bas par le gouvernement des États-Unis et par l’ONI. J’ai reçu mes ordres entre le 4 et le 7 septembre 2000. C’était pour travailler à l’ambassade canadienne sur des diagrammes et des projets concernant un système d’armes défensives [weapons defense system]. Le nom de ce système de défense est SSST [Système de satellite furtif Terminator-Stealth Satellite System Terminator]. La seule partie dont j’ai parlé publiquement est un élément relatif à des satellites en orbite actuellement, qui ne sont pas à ce jour la propriété du gouvernement des Etats-Unis. Sur conseil de mon avocat, je ne peux pas parler des autres composants. »

Vreeland a donné une description du système ABM américain et a précisé que les satellites utilisés sont de type civil. S’il s’agit de satellites civils, alors les technologies utilisées sont de type basse puissance, et l’on peut supposer que l’armée américaine utilise effectivement des dispositifs basse puissance pour la détection. Il a ensuite ajouté une précision essentielle : ces satellites sont du type « Stealth », c’est à dire furtif. Comment expliquer la furtivité d’un satellite civil dont les plans de fréquence sont inévitablement publics? La furtivité dont parle Vreeland n’est pas celle du satellite, mais celle du signal qu’il émet. La seule façon de garantir la furtivité d’un signal radar est de recourir à une technologie de type spectre étalé (utilisée dans sa forme la plus courante sur le GPS pour la localisation) et connue sous le terme anglo-saxon de SSMA [Spread Spectrum Multiple Access]. Cette technologie est aussi, en termes de bilan de liaison, la seule façon de compenser la faible puissance et l’éloignement de satellites géostationnaires civils. La furtivité vient du fait que le signal radar est masqué par un signal numérique radio.

Tout cela, Vreeland, qui n’est pas technicien, n’a pas pu l’inventer. Durant sa captivité, il a voulu faire passer un message : il n’avait aucune raison de parler du dispositif spatial US, il n’a parlé du système ABM américain que pour donner du poids à ses affirmations sur le 11 Septembre. Ce qu’il a voulu dire, c’est : « Vérifiez ce que je dis sur l’ABM, et que personne n’a dit avant moi, et vous verrez que je dis la vérité sur l’affaire du 11 Septembre. »

Ceci crédibilise de manière globale ses déclarations. Il n’a pas pu inventer un point technique aussi précis et, qui plus est, à l’inverse de l’opinion répandue par les analystes du domaine spatial. C’est donc que Vreeland dit bien la vérité également quand il fait état d’informations internes à la CIA sur la préparation des attentats du 11 Septembre.

Si tous ces détours obscurs pouvaient être explorés, l’affaire Delmart Edward Joseph "Mike" Vreeland serait digne du célèbre roman Guerre et Paix.

Vreeland constitue une menace pour la crédibilité du gouvernement américain et de son système ABM, caché en raison du traité de 1972. Il est actuellement incarcéré depuis 2004 dans une prison du Colorado, et a été condamné en 2006 à 336 ans d’emprisonnement pour prostitution d’enfant.
Conclusion

Avec les attentats du 11 Septembre et la faillite du NORAD, les USA ont pu se désengager unilatéralement du traité ABM de 1972 et développer l’arme du Bouclier Anti-Missile. Le complexe militaro-industriel tient enfin sa guerre au terrorisme ainsi que son cortège de dollars pour financer la politique des néo-conservateurs au travers de l’ABM. Cette arme de guerre qui était à vocation défensive devient finalement une arme de provocation offensive pour imposer l’hégémonie américaine sur la planète.

Par RAG pour geopolintel

Sources :

Les cibles
http://www.voltairenet.org/article127833.html
http://d.scribd.com/docs/wogkqldwz7c0jym6wt3.pdf
http://www.csps-efpc.gc.ca/Research/pub ... /21_f.html

Le rôle de la Russie
http://fr.wikipedia.org/wiki/Oleg_Kalouguine
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/In ... espion.asp
http://www.bdic.fr/rideco/rd020527.htm
http://axisofright.com/2007/05/19/oleg- ... n-spy-man/
http://geo.international.gc.ca/cip-pic/ ... _07-fr.pdf
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vladivostok
http://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A9goc ... 3%A9giques
http://www.nti.org/db/nistraff/2003/20030470.htm
http://www.historycommons.org/entity.js ... ted_states
http://www.fairelejour.org/article.php3?id_article=111
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/ ... 59513.html
http://www.wsws.org/francais/News/2005/ ... ukos.shtml

Le Norad
http://www.norad.mil/French/index.html
http://www.web.net/~group78/French/Peac ... ook1.shtml
http://www.rcinet.ca/rci/fr/chroniques/7553.shtml
http://fr.wikipedia.org/wiki/NORAD
http://dsp-psd.tpsgc.gc.ca/Collection-R ... r134-f.htm
http://www.cae.com/en/
http://usmilitary.about.com/od/weapons/l/aabombs1.htm
http://www.voltairenet.org/article127890.html
http://www.iwar.org.uk/infocon/dtic-ia/Vol2_No1.pdf
http://en.wikipedia.org/wiki/Amalgam_Virgo

Pré-connaissance des attentats
http://www.namebase.org/cgi-bin/nb06?_V ... %28MIKE%29

ABM
http://archives.vigile.net/ds-Qc-monde/ ... siles.html
http://www.cerium.ca/spip.php?page=impr ... rticle=228
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/do ... inton.html
http://www.rcinet.ca/rci/fr/chroniques/7553.shtml
http://www.cuttingedge.org/News/N1541.CFM
http://www.nato.int/docu/fonda/traite.htm
http://www.nato.int/docu/update/2007/06 ... 0615a.html
http://fr.rian.ru/russia/20080405/103802069.html

Condamnation de Vreeland
http://denver.yourhub.com/Parker/Storie ... 39545.aspx

SOURCE


William Schneider Jr,
la face cachée de l’ABM américain.


http://www.alterinfo.net/photo/1057078- ... 1222958204


William Schneider Jr, La face cachée de l’ABM américain.

Ecrit par Rag pour Geopolintel

William Schneider, un illustre inconnu.

Le 19 juillet 1982, le président Ronald Reagan nomme un illustre inconnu, William Schneider Junior, sous-secrétaire d’État à la coordination des programmes d’assistance à la sécurité. (1) Il devient par la suite directeur adjoint pour la sécurité nationale et les affaires internationales. (2) Sa nomination intervient avant la création de l’Initiative de défense stratégique (IDS), dite aussi « Guerre des étoiles », lancée en mars 1983. (3) Ce projet naît en pleine guerre froide lorsque Reagan qualifiait l’ex URSS d’empire du mal. Le lien entre ce programme et Schneider ne tient pas du hasard. En effet, en 1969, au sortir de ses études, il rédige au sein d’un groupe de réflexion, l’Institut Hudson, un premier ouvrage dont le titre est sans équivoque : « Why ABM ? Policy Issues in the Missile Defense Controversy. »(4) Puis, en 1980, il co-écrit avec Donald G. Brennan, William A. Davis et Hans Ruhle, un essai prémonitoire, " l’U.S. Strategic-Nuclear Policy and Ballistic Missile Defense : The 1980s and Beyond. "(5) La portée de ces essais scelle à la fois la doctrine du futur bouclier anti-missile et la stratégie du nucléaire américain mais surtout permet de constater que Schneider est un analyste de défense reconnu et que c’est surtout l’homme de la situation. (6)

Un homme d’affaire dans la tourmente.

Schneider est un homme d’affaire avisé en raison de son passé d’économiste. On le retrouve au conseil d’administration d’EADS Etats-Unis et il est, à ce titre, l’un des principaux interlocuteurs de Louis Gergorin. (7) Ce dernier est impliqué dans les affaires Clearstream (II et III) et fut l’un des fondateurs de la French American Foundation après son passage à la Rand Corporation. (8) Schneider siège aussi au conseil d’administration de BAE system qui se trouve être également au cœur d’une tempête médiatique au sujet d’une fraude de vente d’armes. (8) Selon l’International Herald Tribune (26 Juin 2007), BAE a versé plus de 2 milliards de dollars sur un compte bancaire à Washington, exploité par le prince Bandar Bin Sultan, qui pendant de nombreuses années a été l’ambassadeur saoudien aux États-Unis. Bandar a démenti ces informations, qualifiant ces allégations de "fausses" et "grotesques dans leur absurdité." Enfin, Schneider apparaît au sein de la société américaine Worldspace en 2005. Le Wall Street Journal attirera l’attention de ses lecteurs sur les trois principaux partenaires financiers de Worldspace : Mohammed al-Amoudi, Khaled Ben Mahfouz et Salah Idris. De nationalité saoudienne, tous trois font partie des personnes poursuivies par les victimes du 11 septembre 2001. Et si le journal note qu’ils nient toute implication dans les attentats, il ajoute que Salah Idris figurait au capital d’Al-Shifa, une usine chimique, en réalité une fabrique de médicaments soudanaise, que les Américains ont bombardée en 1998. Mais selon le réseau Voltaire, l’ordre émane de deux personnes ayant des intérêts dans l’industrie pharmaceutique : Shultz et Rumsfeld. Tous deux sont actionnaires du laboratoire Gilead, concurrent de l’usine Al Shifa et de sa fabrication de médicaments génériques sans licence pour le SIDA. Manifestement Schneider semble rencontrer beaucoup de contraintes dans ses escapades professionnelles. (9) (10) (11) (12)

La guerre au terrorisme et les PO2G.

Schneider est aussi connu pour ses prises de position, sous le mandat de Clinton, en faveur d’une attaque préventive de l’Irak. Il a ainsi conceptualisé l’utilisation de bombes nucléaires dans le cadre d’une guerre préventive. Il appartient de plus à la Rumsfeld Missile Commission et à la Rumsfeld Space Commission. (13-14) C’est auprès de lui que William Schneider développe le concept de PO2G. Un article paru dans le Los Angeles Times du 27 octobre, sous le titre « Guerre secrète : frustré par les erreurs au niveau du renseignement, le département de la Défense étend de manière dramatique le monde obscur des opérations couvertes », confirme ce que l’EIR a écrit à propos de la réactivation, à la veille de la guerre contre l’Irak, du réseau clandestin utilisé dans l’affaire Iran-Contra. Le secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld, et son adjoint, Paul Wolfowitz, ont mis sur pied une unité spéciale de renseignement au Pentagone, destinée à retraiter et à réinterpréter les renseignements recueillis sur l’Irak par des organisations de renseignement en dehors du département de la Défense. L’objectif de cette manœuvre est d’obtenir des preuves fournissant un prétexte crédible pour attaquer l’Irak, preuves qui auraient échappé à l’attention d’autres bureaux de la communauté du renseignement. Le correspondant militaire du Los Angeles Times, William Arkin, écrit que le département de la Défense a l’intention de lancer des opérations secrètes visant à provoquer des réactions de la part de terroristes et d’états en possession d’armes de destruction massive. Ces réactions appelleraient alors une riposte rapide de la part des forces américaines, technique reposant sur des armes conventionnelles hypersoniques basées dans l’espace, capables de mener une attaque mondiale en l’espace d’une heure. (15) A cette fin, le DOD met sur pied une armée secrète d’élite gravitant autour de l’Intelligence Support Activity (ISA), créée en 1981 et qui opère aujourd’hui sous le nom de code de Gray Fox. Comme l’EIR l’a déjà noté dans le passé, l’ISA est une unité de renseignement et d’opérations couvertes, faisant partie des Forces spéciales de l’Armée. Pendant l’ère Reagan-Bush/Iran-Contra, l’ISA était utilisée directement par le Conseil national de sécurité (NSC) pour des opérations clandestines, comprenant notamment des trafics illégaux d’armes et des actions contre-terroristes. En 1982, le Congrès n’était pas conscient de l’existence de l’ISA, qui était financée sur la caisse noire du Pentagone et les fonds secrets de la CIA. D’après Arkin, la création de nouvelles organisations et la définition de nouvelles missions pour des organisations existantes reflètent le désir du secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld, de prendre le contrôle total de la guerre au terrorisme. Une étude du Pentagone sur le contre-terrorisme recommandait la création d’une super-ISA, baptisée Proactive, Preemptive Operations Group (P2OG), pour fusionner les actions clandestines de la CIA et de l’armée en matière de guerre de l’information, de renseignement et de désinformation. Il s’agit d’une doctrine subversive visant à forcer les organisations terroristes à passer à l’action pour mieux les détruire. En clair, cette doctrine vise à promouvoir des attentats pour susciter une résistance qui pourra ensuite être anéantie par la suprématie militaire US. (16-17)

En optant pour une stratégie de désinformation Rumsfeld peut désigner à sa guise l’ennemi des Etats-Unis. Pour parachever cette doctrine voulue par le Pentagone l’armée américaine prévoit de frapper et mener ses attaques là où elle veut comme elle veut. La cellule des P2OG aura pour objectif de lancer des opérations préventives, ce qui correspond parfaitement à la stratégie des attaques préliminaires depuis les attentats du 11 septembre. Rumsfeld dira : «Notre tâche consiste à trouver et à détruire l’ennemi avant qu’il ne puisse attaquer. » Et le président Bush : « Nous devons amener le champ de bataille jusqu’à l’ennemi et frapper les premiers.» (18) Ceci implique que les Etats-Unis attaqueront à l’endroit et au moment qu’ils auront choisis. La souveraineté nationale est ainsi balayée d’un seul coup. Henry Kissinger déclarera :« C’est une vision nouvelle, révolutionnaire. Le principe des attaques préventives contre des ennemis potentiels signifie que la notion de non-ingérence dans les affaires internes n’est plus de mise.» (19)

La politique de défense des Etats-Unis et le retour de l’arme nucléaire.

William Schneider Jr est, en fait, un promoteur de longue date des programmes d’armement controversés des groupes de défense dure comme le Centre pour la politique de sécurité (CSP). Il a travaillé comme conseiller à la défense pour l’administration de George W. Bush. Il a également servi comme président de la Defense Science Board (DSB), un comité consultatif fédéral qui a été créé en 1956 pour examiner périodiquement les besoins et les possibilités offertes par les nouvelles connaissances scientifiques et pour les nouveaux systèmes d’armes.(18) Mais c’est au travers du " Project for A New America Century "( PNAC) qu’il dévoile son vrai visage avec la lettre adressée au Président Clinton, le 26 janvier 1998, par ce Think Tank. Cette lettre, dont il est signataire, expose la nécessité de faire la guerre à l’Irak. D’une doctrine présentée comme défensive telle que le bouclier anti-missile, Schneider passe à l’offensive et parle, dans ce cas là, de guerre préventive contre des états voyous menaçant la sécurité des Etats -Unis. En 1998, il siége à la Commission d’évaluation de la menace des missiles balistiques aux États-Unis qui conclue que l’Irak peut développer des missiles balistiques capables de frapper les États-Unis et ceci sur une période de dix ans. Cinq ans plus tard, ces craintes sont exposées à l’ONU par Collin Powell et les fameuses preuves d’armes de destruction massive. Même si Paul Wolfowitz, sous secrétaire à la défense, dément l’existence de ces preuves, les Etats-Unis libèrent les irakiens de leur dictateur dans des effluves de mensonge et de coup monté. En janvier 2001, Schneider siège au sein d’une commission sur les forces nucléaires, sponsorisée par le « National Institute for Public Policy », un groupe de réflexion conservateur. Le rapport de la commission recommande que les armes tactiques nucléaires soient traitées comme une partie essentielle de l’arsenal US et souligne que dans des circonstances qui requièrent une destruction rapide et efficace de cibles prioritaires, les armes nucléaires tactiques sont indispensables et beaucoup plus adaptées que les armes conventionnelles. Plusieurs signataires du rapport sont devenus des membres importants de l’administration Bush, dont Stephen Hadley, conseiller en sécurité nationale, Stephen Cambone, sous-secrétaire d’état à la Défense sur les questions de renseignement et Robert Joseph, sous-secrétaire d’état sur le contrôle des armes et la sécurité internationale.(19)

Conclusion.

William Schneider, signataire du PNAC dont le rapport majeur intitulé « Reconstruire les défenses de l’Amérique » décrit la stratégie nécessaire aux forces armées américaines afin de créer une armée spatiale, de poursuivre le développement du bouclier anti-missile et d’établir la suprématie mondiale des Etats-Unis. De toute évidence, une course mondiale à l’armement s’est engagée entraînant son corollaire de risques potentiels de destruction massive. La prolifération des ces armes poussera-t-elle les Etats-Unis à utiliser l’arme nucléaire tactique dans le conflit qui les oppose à l’Iran ?(20) Pour l’instant, il leur est difficile de condamner un pays qui développe le nucléaire à des fins civiles. Mais si les rapports finaux de l’AIEA sont similaires à ceux de l’Irak en 2003, la guerre sera inéluctable et conforme aux plans des néo-conservateurs.


1. http://www.reagan.utexas.edu/archives/s … 71982e.htm
2. http://www.reagan.utexas.edu/archives/s … 80687a.htm
3. http://fr.wikipedia.org/wiki/Initiative … C3%A9gique
4. http://www.hudson.org/learn/index.cfm?f … SchneiderW
5. http://www.airpower.au.af.mil/airchroni … mbala.html
6. http://www.state.gov/t/isn/isab/68236.htm
7. http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Louis_Gergorin
8. http://www.voltairenet.org/article146888.html
9. http://www.muckety.com/William-Schneide … 29.muckety
10. http://www.jeuneafrique.com/jeune_afriq … rdeecapsd0
11. http://rightweb.irc-online.org/profile/1351.html
12. http://www.rabac.com/demo/Relinter/AnnMnd/IDSNMD.htm
13. http://www.worldspace.com/about/index.html
14. http://rightweb.irc-online.org/profile/2818.html
15. http://rightweb.irc-online.org/profile/2820.html
16. http://solidariteetprogres.online.fr/Ne … ve_603.htm
17. http://www.cs3r.org/show.php?id=190
18. The New York Times, discours de Bush à l’académie militaire de West Point, 2 juin 2002
19. http://www.elpais.com/articulo/internac … ndos/todo/
mundo/acabar/Qaeda/elpepipor/20020813elpepiint_5/Tes/
20. http://www.sourcewatch.org/index.php?ti … ions_Group
21. http://www.fas.org/spp/starwars/congress/
22. http://www.jeuneafrique.com/jeune_afriq … retseliot0
SOURCE


Le radar ABM, c’est aussi de la TSF

dimanche 25 novembre 2007 par jean-claude.aveni

http://www.amsat-france.org/spipamsat/a ... rticle=272

Dans cette étonnante saga OTAN, les ABM Est Européens jouent un rôle sensible. Il y a les faits (techniques) et les conséquences (stratégiques) ; ne parlons pas des causes qui sont ici hors sujet.

Le point fort de l’anti missile c’était et cela est toujours le radar. C’est un peu comme pour les radio amateurs tant va l’antenne, tant va la station, ici de même, ce que vaut le radar vaut pour le système ABM.

- ABM veut dire Anti Ballistic Missile ;

Ce radar est le point fort de l’ABM : voir loin pour voir tôt, voir fin pour discriminer les paramètres de l’attaquant et traiter le signal en temps réel pour déterminer une solution de tir pour le neutraliser.

Il existait et existe toujours de grands radars dit BMEW (Ballistic Missiles Earling Warning) qui étaient chargés de "voir" au-delà de la ligne d’horizon pour avoir une alerte assez tôt et préparer une défense anti missile et dans le même temps faire préparer une frappe en retour dite de représailles (retaliation). Voir le plus tôt a un sens dans cette perspective.

Antenne radar BMEW US à balayage fixe et analogique. Les "red bird" c’étaient eux en décamétrique. (Doc USAF 1975)


http://www.amsat-france.org/spipamsat/I ... 40x225.jpg

On utilisait des radars bi-statiques (merci Ghislain F1HDD pour le rappel sur le bi-statique) et on leur ajoute en plus des satellites radar depuis une vingtaine d’année.

L’alerte est une chose ; repérer une ogive, la suivre pour dans le même temps calculer une route d’interception et guider un anti missile, c’est autre chose. Cela justifie un radar très particulier.

C’est le radar de périmètre (panoramique) ou radar de zone.

Il doit être puissant pour voir à la limite de l’horizon, fin pour repérer une petite ogive, doté d’un calculateur rapide pour trouver une route de collision avec un anti-missile, et garder assez de bande passante pour guider le missile défendant.

Une attaque se fait en principe sur une route probable. Le radar doit voir ce secteur de ciel en site variable et en azimut fixe ou presque.

Typique radar ABM tel qui sera en Slovaquie. (Doc DoD 2007)

http://www.amsat-france.org/spipamsat/I ... 00x240.jpg

Mais si l’attaque peut aussi bien venir de plusieurs routes, l’affaire se complique ; il faut absolument que l’azimut soit lui aussi variable. Un actuel radar ABM doit être tout azimut 360°.

- Que peut faire d’autre un tel radar ?

Pas grand chose d’autre sauf à coupler l’antenne à un récepteur large bande et en profiter pour écouter des communications radio téléphoniques genre système "Echelon", mais cela me semble laborieux (mais non impossible). Il peut, couplé à un satellite radar espion, lui servir de référence et de calibrage, plus tout ce que à quoi je ne me doute pas...

- Un radar de ce type doit être considéré comme une arme.

Souvenez-vous : en juin 1980 les soviétiques avaient commencé l’installation d’un radar à ouverture synthétique mécaniquement fixe en site et azimut, au balayage électronique prés. Ils avaient installé ce radar à Krasnoyarsk et la main sur le cœur avaient dit aux Américains qu’il s’agissait d’un radar destiné à la surveillance de l’espace comme le DSN Américain. Pas naïfs les USA avaient protesté en rappelant qu’un équilibre est un équilibre et que ce radar cachait en fait un radar ABM interdit.

- C’est ce type de radar ABM que les Russes seront priés de détruire pour respecter les accords ABM USA-URSS. (Doc USAF-Safeguard 1980)

http://www.amsat-france.org/spipamsat/I ... 33x236.jpg

En 1989 pour respecter les accords INF les Russes avaient détruit cette lourde installation.

- Je ne prends pas parti, un accord est un accord

Revenons à notre sujet :

L’anti missile est doté d’un fort accélérateur (booster) et d’un second étage très manœuvrant pour amener l’ogive défendant sur un cap collision probable. Puis ensuite grâce à des communications rapides on peut finaliser la route de l’ogive défendant jusqu’à la collision directe. Elle est aussi très manouvrante bien entendu, et on parle de "Hit to Kill" taper pour tuer.

Le KEI en tir à Kwajalein, il attaque une ogive ICBM lancée de Vandenberg en Californie. (Doc MDA 2006)

http://www.amsat-france.org/spipamsat/I ... 40x260.jpg

Le KEI de : Kinetic Energy Interceptor, est un ABM en cours de développement qui sera sans doute installé en Pologne. Mais revenons au radar.

- Lorsque ce radar ABM est au repos, que fait-il ?

On peut supposer qu’en alerte minimale, il regarde une zone neutre pour ne pas agresser ses voisins. Mais en cas d’alerte sérieuse, il doit tourner dans un large secteur pouvant au pire aller jusqu’à 360°, avant de pointer son faisceau fixe sur sa cible (mode agressif).

- Mais si le radar n’est pas employé en alerte sérieuse que peut-il voir chez les voisins ?

Il peut, à moins de 200 km, voir décoller les avions, entre 200 et 300 km il peut les surveiller en vol, et au-delà, il peut voir des missiles en montée et au plus loin des ogives dans l’espace (c’est sa fonction). Cela en fait donc aussi un petit outil d’espionnage.

Bon, revenons à nos ABM Polono-Slovaques. Les anti-missiles (on parle pour le moment de dix) seraient stationnés en Pologne. Le radar quant à lui serait en Slovaquie. Pour le moment on ne parle que d’un seul radar (accessoirement sous contrôle Américain via l’OTAN).

Procurez vous une carte géographique en projection polaire centrée sur Moscou, (cela ira pour la Slovaquie). Regardez où se trouve le premier adversaire : l’Iran.

L’Iran est en noir, la Slovaquie en rouge et Moscou est un point rouge. (Doc Fayard 1983)

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Tracez un trait entre Slovaquie et Iran et notez que le faisceau radar "beam" sensiblement au 150°, voit l’Iran, le Détroit d’Ormuz puis sans doute ensuite atteint l’horizon. On peut dire que dans ce cas de figure le radar n’empiète pas sur la Russie, en fait il longe sa frontière. En principe pas de problème avec la Russie.

Mais les USA ont encore un autre pays dit inamical, la Corée du Nord, qui elle possède, c’est certain, des IRBM et qui sait peut être des ICBM (court : 5000 km de portée).

La RPCN est en noir et la Slovaquie en rouge, Moscou est un point rouge. (Doc Fayard du livre Atlas Strategique)

http://www.amsat-france.org/spipamsat/I ... 40x344.jpg

Avec la même carte, tirez un trait entre la Slovaquie et la Corée du Nord, hé, hé, et bien, oui, on passe sur la région moscovite !

- Hum, hum, que raconter de plus ?

Si un seul missile ICBM Nord Coréen était tiré vers l’Europe pour toucher les USA par cette peu orthodoxe route, il faudrait attendre que l’ogive soit assez haute pour entrer dans le champ de vision du radar Slovaque.

L’ogive serait en fait visible de la Slovaquie au passage sur l’Oural. Le temps de propager l’alerte radar, et de tirer, l’ogive attaquante serait dans la banlieue de Moscou, l’interception se ferait entre Moscou et Kiev certainement en plein ciel Russe et si l’ogive était atomique, cela ferait toujours tomber une "bombe sale" sur la Russie...

Bien (si je puis dire), autre chose, ce radar qui surveille sur 360° serait bien à même de repérer une attaque surprise Russe massive sur les USA ; on ne peut pas mieux comme délai d’alerte.

Vous pourriez penser que voila une défense toute à fait compréhensible du point de vu Américain.

- Oh que NON.

Dans les accords sur l’équilibre il a bien été négocié qu’à la fin des limitations sur les armes stratégiques (SALT), il doit rester le fait que les deux opposants doivent être "à poil" face à une attaque surprise de l’autre. C’est à dire, que l’un comme l’autre soit assuré d’être détruit en cas de coup par surprise. C’est la fameuse MAD de : Mutual Assured Destruction.

Revoyez le film Point-limite (Fail safe) de Sidney Lumet, 1964 pour comprendre de quoi on parle dans cet "équilibre" de type MAD.

C’est un peu comme deux adversaires qui laisseraient leur chemise ouverte pour montrer leur poitrail nu, chacun armé d’un révolver, visant l’autre (juste un peu à côté) mais prêt à tirer le premier. Il serait entendu que le temps de viser juste serait un temps assez suffisant pour que, certes ce ne soit qu’un doigt mort en retour qui appuie sur la détente de l’arme de l’adversaire, mais au final les deux seraient abattus. Telle est était et est encore la MAD.

En général on fait pas mieux pour rester tranquille (sauf accident).

Oui, mais si l’un des adversaires se dote, sans négociation, d’un gilet pare balle, m’est d’avis qu’il y a rupture de l’équilibre.

- "Il ne doit en rester qu’un" (du film Highlander).

- Oh oui, je vous vois venir, et si on désarmait les deux adversaires ?
Le radar ABM


La Heritage Foundation influence

le débat sur la défense antimissiles


http://209.85.229.132/search?q=cache:Oi ... d=20&gl=fr


Baker Spring
Chargé de recherche en politique de sécurité nationale
Heritage Foundation


Au cours des vingt dernières années, la Heritage Foundation a employé toute une gamme de moyens pour influencer le processus politique à Washington en matière de défense antimissiles, explique Baker Spring, chargé de recherche en politique de sécurité nationale. M. Spring examine les événements qui ont abouti à l'abandon du Traité ABM ( Traité sur la limitation des missiles antimissiles balistiques) signé en 1972 et enchaîne avec le débat qui a entouré le déploiement du système de défense antimissiles basé en mer pour montrer comment la Heritage Foundation a pu influencer le processus de prise de décisions.

Bien avant le lancement de l'Initiative de défense stratégique (SDI), annoncé dans le discours de l'ancien président Ronald Reagan en mars 1983, le sujet de la défense antimissiles était déjà prioritaire pour la Heritage Foundation. Publiée en 1982 et réalisée sous l'égide de cette institution, l'étude intitulée High Frontier prônait déjà le déploiement d'un système de défense antimissiles balistiques. Installé à Washington et sans affiliation politique, ce laboratoire d'idées ou centre de recherche en politiques publiques s'efforce de sensibiliser les législateurs à la nécessité de développer un tel système.
Les États-Unis se sont retirés du traité ABM de 1972 qui interdisait le déploiement d'un système de défense antimissiles. Le gouvernement Bush est en train d'élaborer un programme de défense antimissiles balistiques aux fins de le déployer le plus rapidement possible. Cette heureuse évolution n'est pas le fruit du hasard. De nombreux organismes et individus, appartenant au gouvernement américain ou non, ont joué un rôle crucial pour influencer la politique américaine en matière de défense antimissiles.

La Heritage Foundation a employé toute une panoplie de moyens pour influencer le processus politique à Washington dans ce domaine. Le premier moyen fut la publication de rapports succincts appelés « fiches d'information » et « exposés » portant sur des sujets précis liés à la défense antimissiles. Ils étaient destinés à des membres du Congrès ou de l'exécutif devant prendre des décisions majeures. Ces rapports étaient conçus afin de répondre aux besoins des hommes politiques débordés devant s'informer rapidement sur un dossier particulier. Les autres méthodes utilisées inclurent des briefings publics et privés pour les membres du Congrès, des dépositions lors des séances parlementaires, des conférences de presse et la tenue de réunions et de séminaires au sujet de la défense antimissiles balistiques.

Deux exemples illustrent parfaitement comment la Heritage Foundation a influencé le débat aux États-Unis sur ce sujet au cours des dernières années. Le premier est lié au traité ABM alors que le second a trait au déploiement d'un système de défense antimissiles basé en mer.

Empêcher le gouvernement Clinton de maintenir le traité ABM

Pendant longtemps, les analystes de la Heritage Foundation ont considéré le traité ABM comme un obstacle insurmontable au déploiement d'un système efficace de défense antimissiles. Dès le début de 1995, ces mêmes analystes conclurent que la meilleure solution constituait à se retirer du traité plutôt que de chercher à y apporter des modifications graduelles. Le gouvernement Clinton, très sceptique quant au bien-fondé d'une défense antimissiles, tenta de préserver ce traité. L'une des raisons pour lesquelles les analystes de la Heritage Foundation décidèrent, en 1995, de dénoncer le Traité ABM découla de l'incapacité du gouvernement Clinton de décider, à cette époque, quels États y succéderaient à la défunte Union soviétique.

Les détracteurs et les partisans du traité ABM admirent que le règlement de la question de la succession était indispensable à la préservation de son caractère contraignant. Le gouvernement Clinton pensait pouvoir régler la question sans l'avis et le consentement du Sénat qu'exige la Constitution des États-Unis pour la ratification des traités. L'équipe de Bill Clinton prétendait que le règlement de la question de la succession n'entraînerait pas de modification substantielle du traité. Les analystes de la Heritage Foundation réfutèrent cet argument. Dès 1996, ils firent tout leur possible pour convaincre les ténors du Sénat que le remplacement de l'Union soviétique en tant que partie au traité exigeait des modifications majeures du dit traité et que, par conséquent, le feu vert du Sénat était nécessaire. 1 En vertu de la Constitution des États-Unis, la ratification d'un traité requiert le vote des deux tiers des sénateurs.

Président, à l'époque, de la commission sénatoriale des relations extérieures, le sénateur Jesse Helms (Caroline du Nord) fut appelé à jouer un rôle crucial dans ce dossier. Le sénateur Helms et les membres de la commission décidèrent en effet d'apporter leur soutien aux conclusions des analystes de la Heritage Foundation. En 1997, Jesse Helms passa à l'acte. Durant l'examen d'un autre traité sur les forces classiques en Europe, il réussit à imposer une condition contraignant le président Clinton à soumettre au Sénat tout projet de règlement de la succession au traité ABM. Le président Clinton s'y engagea le 15 mai 1997.

Dès lors, tous les efforts du gouvernement Clinton en vue de maintenir le traité ABM échouèrent. Malgré la signature, le 26 septembre 1997, d'un accord désignant la Biélorussie, le Kazakhstan, la Russie et l'Ukraine comme États successeurs de l'Union soviétique dans le traité, le président Clinton ne pu jamais recevoir l'aval du Sénat. L'entrée en vigueur de l'accord se trouvait ainsi bloquée. Si le gouvernement Clinton avait réussi à préserver le traité ABM, le président Bush n'aurait probablement pas pu ordonner le retrait des États-Unis du traité en juin 2002. Un accord aussi récent et légalement contraignant auprès des quatre États successeurs aurait été très difficile à dénoncer.

Mettre au point un système de défense antimissiles basé en mer

Outre son intérêt pour le volet maîtrise des armements que présente la défense antimissiles, la Heritage Foundation cherche à informer les hauts responsables sur les diverses options technologiques permettant de mettre en place un système de défense antimissiles. C'est cet intérêt pour la technologie qui a poussé la Heritage Foundation à créer, en 1995, la Commission sur la défense antimissiles. Cette dernière, qui était présidée par l'ancien directeur du programme SDI, M. Henry Cooper, était composée des plus grands experts du pays sur les différentes options technologiques en matière de défense antimissiles. La même année, la Heritage Foundation publiait la première ve
O verdadeiro sinal de inteligência não é o conhecimento, mas sim a imaginação.