La France doute de la Finul IIParis s'inquiète de la crédibilité de la force de l'ONU ainsi que d'un déploiement pléthorique. Elle pourrait revoir à la baisse sa participation.L'incident, sur le terrain, est mineur mais symboliquement fâcheux. Le 15 octobre, sur une petite route des environs de Marjayoun, dans la partie orientale du Liban-Sud, une équipe de démineurs du génie espagnol tombe sur trois militants du Hezbollah. Ces derniers leur ordonnent de rebrousser chemin, ce que font peu glorieusement les Casques bleus.Au QG de la Finul, à Naqoura, l'affaire a fait pâlir et suscité une sérieuse explication de texte sur l'indispensable « liberté de circulation » à faire respecter. En Israël, elle a fait les gorges chaudes de généraux confortés dans leur peu de confiance accordée à la force de l'ONU. Et, à Paris, elle n'a fait qu'aviver les doutes qui courent sur une Finul II qui ressemble de plus en plus à la Finul I, ce qui n'est pas un compliment... « Cela fait ressurgir les cauchemars balkaniques, où les Casques bleus de la Forpronu étaient arrêtés par une poignée de miliciens hirsutes, confie un officier. Si l'on commence à envoyer ce genre de signal, c'est foutu. »Musclée dans ses effectifs et ses armements, la nouvelle Finul aurait du mal à se dégager de la lourdeur des opérations onusiennes. Des interventions où la fonctionnarisation des états-majors, l'hétérogénéité des troupes et l'ambiguïté des mandats minent l'efficacité militaire. À l'été, les généraux français n'avaient pas caché leur nette préférence pour la mise sur pied d'une force multinationale ad hoc, plutôt que de chausser les pantoufles de la Finul. L'emballement du front diplomatique avait dû forcer Paris à accepter la bannière onusienne. « Si, à terre, vous n'obtenez pas un retrait ou un désarmement des acteurs et, dans les airs, vous n'instaurez pas une zone d'exclusion aérienne, il est clair que vous exposez à terme à des problèmes », confie une source militaire.La question de la poursuite des survols du Liban par la chasse israélienne est une autre bombe à retardement pour la Finul. Le Hezbollah dénonce une attitude de « deux poids, deux mesures ». Il y a trois jours, Jacques Chirac a demandé que soit mis fin à ces violations aériennes, actions contraires, selon lui, « à l'esprit et à la lettre » de la résolution 1701. Israël vient de lui répondre. En paroles, avec les déclarations du ministre israélien de la Défense, Amir Peretz, indiquant que ces vols continueraient pour contrecarrer les tentatives de réarmement du Hezbollah. Et dans les faits, en survolant hier Beyrouth et le Liban-Sud, plus intensément et plus bas que jamais, depuis le 14 août tout au moins.Autre sujet d'interrogation, pour la France, le risque de surpopulation militaire au Liban-Sud. Un soldat pour quatre habitants : c'est l'étonnant ratio auquel on arriverait si la totalité des effectifs prévus de Casques bleus et de militaires libanais étaient déployés au sud du Litani. Pour faire appliquer la résolution 1701, avait en effet été prévu le déploiement sur ce petit chapelet de collines de 15 000 hommes de la nouvelle Finul et de 15 000 soldats de l'armée libanaise.7 000 Casques bleus suffiraientDu coup, l'envoi du 2e bataillon français a été gelé. « On se donne le temps de la réflexion, pour ajuster les besoins aux réalités du terrain, explique un officier. Envoyer trop de monde serait inutile et même contre-productif, en suscitant un rejet croissant des populations. ». Plutôt que 15 000 soldats de l'ONU, on estime à Paris que le chiffre de 6 000 ou 7 000 Casques bleus serait raisonnable et suffisant. Un effectif aujourd'hui atteint. Il est donc vraisemblable que les effectifs français - 2 000 hommes prévus originellement - soient revus à la baisse.Pour l'heure, quelque 1 700 soldats français sont déployés au sein de la Finul, soit le plus fort contingent de la force. Ils sont répartis en deux ensembles. Une force de réaction rapide, basée à Dayr Kifa, et composée notamment des chars Leclerc et des canons de 155 mm AUF1. Et des éléments de « contrôle de zone », essentiellement les blindés AMX10P, déployés à Bint Jbeil et Tbinine ainsi que sur deux postes sur la « Ligne bleue ». Certains de ces soldats, des logisticiens qui doivent rentrer en France, seront remplacés par des troupes motorisées, donc plus légères que celles du premier bataillon. Il pourrait s'agir d'éléments de la 11e brigade parachutiste.Le nouveau chef d'état-major des armées, le général Georgelin, s'est rendu au Liban il y a huit jours pour évaluer la situation. Et s'assurer que les règles d'engagement « robustes » étaient bien comprises par tout le monde. Il doit se rendre bientôt en Afghanistan, autre sujet de forte inquiétude. Autre théâtre où la complexité du conflit exige des conditions de déploiement claires.
Israeli jets clash with German ship near LebanonBERLIN (Reuters) - Two Israeli warplanes and a German navy vessel have clashed off the Lebanese coast, the Defense Ministry in Berlin said on Wednesday without giving further details.Germany daily Der Tagesspiegel earlier on Wednesday quoted a junior German defense minister as telling a parliamentary committee that two Israeli F-16 fighters flew low over the German ship and fired two shots.The jets also released infra-red countermeasures to ward off any rocket attack, the paper quoted him as saying.The minister did not say when the incident happened or what had caused it, the paper said."I can confirm that there was an incident," a ministry spokesman told Reuters on Wednesday. An investigation was underway and he therefore was unable to provide further information, he added.An Israeli military spokeswoman said she was checking the report.Germany assumed command of a United Nations naval force off the coast of Lebanon 10 days ago and has sent a force of eight ships and 1,000 service personnel to join the international peace operation in the region.The naval force is charged with preventing weapons smuggling and helping maintain a ceasefire between Israel and radical Lebanese-based Islamic group Hezbollah.
Israel, Germany at odds over Lebanon air incidentBy Dan WilliamsReutersWednesday, October 25, 2006; 4:50 PMJERUSALEM (Reuters) - Israel denied a German newspaper report on Wednesday that two of its air force planes had fired twice as they flew over a German navy ship patrolling the Lebanon coast as part of an international peacekeeper force.Germany's Defense Ministry said an incident had occurred, without giving details.The German daily Der Tagesspiegel quoted a German junior defense minister as telling a parliamentary committee two Israeli F-16 fighters had flown low over the ship, firing twice.The jets also activated infra-red countermeasures to ward off any rocket attack, the paper quoted him as saying, in an advance release from Thursday's edition."There was no such incident," an Israeli military spokeswoman said.Israeli air force patrols over Lebanon have come under international scrutiny since a U.N.-brokered truce on Aug 14 ended a month-long war between Israel and Hezbollah guerrillas.French Defense Minister Michele Alliot-Marie last week described the overflights as "extremely dangerous" because they could be mistakenly perceived as hostile to the boosted U.N. peacekeeper force in southern Lebanon and trigger a response.Israel has rebuffed such warnings, saying the Lebanese overflights are needed to monitor arms smuggling to Hezbollah.The Israeli military spokeswoman said the German statements appeared to refer to an incident that took place on Tuesday.Jets were scrambled when a helicopter took off from a German aircraft carrier close to Israeli waters without identifying itself. The pilots of the planes realized the mistake, did not engage the helicopter and returned home, the spokeswoman said.RESTRICTEDIsrael's Channel Two television said that, in a separate incident off the Lebanese coast, Israeli warplanes deployed chaff and this may have been detected by the German navy.Germany assumed command of a U.N. naval force off Lebanon 10 days ago, and has sent eight ships and 1,000 service personnel to join the international peace operation in the region.The naval force is charged with preventing weapons smuggling and helping maintain a ceasefire between Israel and Hezbollah.Israeli Defense Minister Amir Peretz's office said he telephoned his German counterpart, Franz Josef Jung, to reassure him that the air force did not and would not carry out any hostile fire or maneuvers around German naval vessels.Peretz called for improved military coordination between Israel and Germany's forces in Lebanon. Jung is due to visit Israel next week for high-level talks, Peretz's office said.Nevertheless, according to separate reports in German newspapers on Wednesday which did mention the Israel incident the German force's operational remit was to be restricted.Die Sueddeutsche Zeitung and Die Welt said in previews of their Thursday editions the U.N. had agreed with Lebanon that the German vessels' movements should be limited to areas at least six nautical miles away from the Lebanese coast.The papers cited a U.N. document showing an agreement had been struck with the participation of German diplomats that the German forces would only be allowed to operate within the six mile zone with Lebanon's permission.Moreover, German forces could only board other ships in the presence of their Lebanese counterparts, it said.(Additional reporting by Thomas Schmoll, Dave Graham and Iain Rogers in Berlin)
ONU: Espanha albergará base logística das Nações Unidas para operações de paz Montevideu, 03 Nov (Lusa) - A Espanha albergará uma base logística para operações de paz da ONU em Manises, Valência, comunicou, hoje, o secretário-geral das Nações Unidas, Kofi Annan, ao rei Juan Carlos e ao primeiro-ministro espanhol, José Luís Rodriguez Zapatero.O rei e Zapatero reuniram-se hoje com Annan, em Montevideu, horas antes do início da XVI Cimeira Ibero-Americana, para a qual foi convidado o secretário-geral das Nações Unidas.Na conferência de imprensa, Zapatero informou que Annan lhes comunicou a decisão da ONU de optar finalmente por Espanha de entre as candidaturas apresentadas para ser sede dessa base logística para operações de paz.Nas instalações, Espanha investirá 12 milhões de euros, e a base suporá a criação de mil postos de trabalho indirectos.O centro ficará instalado em terrenos do antiga base militar de Manises, em Valência, cedidos à ONU, com uma superfície total de oitenta mil metros quadrados.Esses terrenos contam já com diversos edifícios, que irão ser remodelados.O objectivo deste novo centro tecnológico é o de proteger as telecomunicações entre as missões de paz, as agências e as sedes centrais.Na escolha de Valência contou, além da proposta económica, a sua localização geográfica, dado que dispõe de uma excelente cobertura dos satélites de comunicações.A missão da nova base será vigiar e proteger através da rede de telecomunicações e da plataforma informática que liga as distintas sedes e as agências da ONU bem como as missões de paz.Esta missão é complementar com a base logística que a ONU tem em Brindisi, no Sul de Itália, onde se armazenam as compras dos bens que são enviados para as missões de paz.Em Valência, a ONU instalará um centro de dados que servirá como arquivo ou cópia de segurança em caso de, por qualquer motivo, o sistema informático da Brindisi se avariar.Zapatero expressou a sua "profunda satisfação e orgulho" por a Espanha acolher pela primeira vez "um centro nevrálgico" da ONU, algo, que, segundo ele, "constitui uma nova e relevante mostra do compromisso de Espanha com o multilateralismo eficaz e a confiança que a ONU depositou em Espanha".TM.Lusa/Fim
Portugal também se "candidatou" a ter esta base da ONU?
¿Por qué ha triunfado la candidatura española? La candidatura española competía con las ofertas que habían formulado Finlandia y Rumanía debido a que la Secretaría General de la ONU necesitaba una base logística para el Departamento de Operaciones de Mantenimiento de la Paz que fuese complementaria de la ya existente en la ciudad italiana de Brindisi (sur). Uno de los puntos fuertes de la base española era la "cercanía geoestratégica" a ÁfricaTras un estudio pormenorizado de las tres opciones en liza, la candidatura de Manises se perfilaba como la elegida por parte de la ONU.
Líbano: França chama embaixador israelita e exige fim dos voosA França convocou esta quinta-feira o embaixador de Israel em Paris para exigir o fim dos sobrevoos da aviação israelita no Líbano que estiveram à beira de criar «um grave incidente» com os capacetes azuis franceses.O ministro dos Negócios Estrangeiros francês, Philippe Douste- Blazy, comunicou ao embaixador Daniel Shek a grande preocupação das autoridades francesas face à continuação dos voos israelitas em território libanês, disse à imprensa o porta-voz do ministério.Ainda hoje 12 aviões de combate israelitas violaram o espaço aéreo do Líbano, apesar do anunciado fim das hostilidades entre o Estado hebreu e o Hezbollah xiita, a 14 de Agosto, depois de um mês de guerra.«Estivemos muito perto de um grave incidente a 31 de Outubro, quando aviões israelitas efectuaram voos rasantes sobre o batalhão francês da FINUL», disse o ministro ao diplomata israelita, frisando «a necessidade de as autoridades israelitas pararem com tais actos», segundo o porta-voz.Já na quarta-feira à noite, a ministra da Defesa francesa, Michele Alliot-Marie, afirmara que os «capacetes azuis» franceses estiveram «a dois segundos» de disparar sobre caças israelitas, que «ameaçaram directamente» as forças da FINUL.O exército israelita disse não ter conhecimento do incidente.A FINUL confirma, entretanto, o incidente considerando que se tratou de uma «provocação do exército israelita».A França, que detém até 1 de Fevereiro o comando da força internacional no Líbano, tem no terreno 1.650 homens.Diário Digital / Lusa09-11-2006 15:45:00
CitarLíbano: França chama embaixador israelita e exige fim dos voosA França convocou esta quinta-feira o embaixador de Israel em Paris para exigir o fim dos sobrevoos da aviação israelita no Líbano que estiveram à beira de criar «um grave incidente» com os capacetes azuis franceses.O ministro dos Negócios Estrangeiros francês, Philippe Douste- Blazy, comunicou ao embaixador Daniel Shek a grande preocupação das autoridades francesas face à continuação dos voos israelitas em território libanês, disse à imprensa o porta-voz do ministério.Ainda hoje 12 aviões de combate israelitas violaram o espaço aéreo do Líbano, apesar do anunciado fim das hostilidades entre o Estado hebreu e o Hezbollah xiita, a 14 de Agosto, depois de um mês de guerra.«Estivemos muito perto de um grave incidente a 31 de Outubro, quando aviões israelitas efectuaram voos rasantes sobre o batalhão francês da FINUL», disse o ministro ao diplomata israelita, frisando «a necessidade de as autoridades israelitas pararem com tais actos», segundo o porta-voz.Já na quarta-feira à noite, a ministra da Defesa francesa, Michele Alliot-Marie, afirmara que os «capacetes azuis» franceses estiveram «a dois segundos» de disparar sobre caças israelitas, que «ameaçaram directamente» as forças da FINUL.O exército israelita disse não ter conhecimento do incidente.A FINUL confirma, entretanto, o incidente considerando que se tratou de uma «provocação do exército israelita».A França, que detém até 1 de Fevereiro o comando da força internacional no Líbano, tem no terreno 1.650 homens.Diário Digital / Lusa09-11-2006 15:45:00 E que tal dispararem?Israel usa políticas do século XIX em pleno século XXI, já começa a cheirar mal tanto atropelo à paz, tanta mania do "eu quero, posso e mando" e desrespeito pela comunidade internacional.E depois admiram-se que os arabes sejam completamente contra eles (entre outras coisas é claro, o bombardeamento de ontem na palestina também não faz amigos)...ora bolas...se Espanha fizesse o mesmo também nós andariamos irados!! (va lá que já deixaram de fazer isso sobre as Selvagens..)
La défense anti-aérienne du contingent français de la Finul s'est mise vendredi en position de riposte, lorsque des avions de combat israéliens ont survolé dans la matinée une position des Casques bleus au Liban sud. Les Casques bleus français déployés au Sud-Liban ont pris des ''mesures préparatoires essentielles'' vendredi matin, lorsque des avions de combat israéliens ont survolé leur bataillon, a rapporté un haut conseiller du commandant de la force onusienne. Deux F15 israéliens sont passé au dessus des positions de la Finul, à grande vitesse et à basse altitude, tandis que deux appareils de reconnaissance israéliens décrivaient des cercles au dessus du quartier général du bataillon français à Jabal Maroun. Les unités anti-aériennes n'ont cependant pas tiré. L'armée israélienne a refusé de commenter cet incident. La ministre française de la Défense, Michèle Alliot-Marie avait affirmé lundi que l'aviation israélienne avait abandonné cette ''attitude ouvertement hostile'', mais que ''malheureusement'', les survols israéliens se poursuivaient au-dessus du pays du Cèdre. Le 31 octobre, un incident similaire s’était produit. Des F15 israéliens s'étaient présentés en piqué puis s’étaient redressés immédiatement. Ce qui est considéré comme ''une posture d'attaque'', avait rapporté Michèle Alliot-Marie. ''Nous avons été amenés, dans le cadre de la légitime défense, à enlever les caches de notre batterie de missiles et, à deux secondes près, il y avait un tir contre les avions qui menaçaient directement nos forces''. Selon elle, ''une catastrophe a été évitée de justesse''. Dans un geste diplomatique rare, l’ambassadeur israélien à Paris avait été convoqué au Quai d’Orsay. Daniel Shek avait expliqué que l’attitude de l’aviation israélienne n’était «pas agressive» et qu’elle avait été «mal interprété par la force française».
Alguem se lembra quando eles mataram os 4 capacetes azuis?
ELINT, sigla para Eletronics Intelligence é o termo usado, principalmente em inglês, para descrever a inteligência, no sentido de informações, como em serviço de inteligência, obtida através da sensores voltados a rede de defesa inimiga, como radares e sinais enviados por armas teleguiadas.
